LinkedIn, premier réseau social du B2B

LinkedIn est de loin le réseau social le plus important dans le monde du B2B. Véritable source de leads et outil de communication à part entière, LinkedIn est certes facilement exploitable, mais certaines de ses subtilités peuvent le rendre difficile à maîtriser. À mi-chemin entre monde professionnel et expérience personnelle, trouver le bon ton pour s’adresser à son audience peut avoir l’air d’un casse-tête. Comment avoir les clés pour être parfaitement à l’aise avec le réseau ? Décryptage. 🕵


Utiliser le bon ton 🎤

Sur LinkedIn, il est important de garder un ton professionnel, sans pour autant être rigide. Ainsi, l’usage des emojis est plus que bienvenue sur cette plateforme. Vous pouvez par exemple utiliser des emojis tels que et pour remplacer les bullet points et dynamiser votre texte. Les utilisateurs cherchent avant tout à en apprendre plus sur les individus, leur philosophie et leurs actions. Ne vous adressez donc pas à eux comme une entreprise sans visage, mais plutôt à travers des voix : celle d’un community manager ou encore celle de vos collaborateurs. L’objectif est d’être humain, de raconter des expériences personnelles, vos motivations, vos valeurs, votre philosophie de travail.

Miser sur les mots 📝

Ce sont autant de concepts qui sont bien mieux retranscrits par des mots que par des images, et ça tombe bien puisque LinkedIn autorise jusqu’à 3 000 caractères par publication. C’est par ailleurs un réseau sur lequel les longs textes fonctionnent très bien à condition de parvenir à capter l’attention de l’audience dès les premières lignes. Cela ne signifie pour autant pas que les images et vidéos ne fonctionnent pas. Comme sur la plupart des réseaux, ils restent un excellent moyen de capter l’attention et de booster les performances de vos publications. 

Quelle valeur ajoutée ? 📈

Au-delà d’en apprendre plus sur un individu, les utilisateurs LinkedIn recherchent la valeur dans les contenus qu’ils consultent. S’ils sont prêts à prendre le temps de lire de longs textes, c’est qu’ils pensent y trouver quelque chose d’utile. S’ils s’intéressent à la philosophie des autres, c’est en partie pour en tirer des concepts qu’ils pourraient inclure dans leur propre mode de vie. Avant de commencer à rédiger une publication, vous devez donc vous demander ce qu’elle apporte à votre audience. Que ce soit une leçon de vie ou un template Excel, c’est avant tout pour ça que votre audience est là.

Engager votre audience 📣

Enfin, comme sur tous les réseaux sociaux, le nerf de la guerre, c’est l’engagement. C’est lui qui vous permettra d’être boosté par l’algorithme et qui garantira la visibilité de vos publications. N’hésitez pas à poser des questions à votre audience et à interagir avec elle ou encore à proposer des sondages. Non seulement l’algorithme vous en remerciera, mais votre audience appréciera également le temps échangé avec elle.

Précision et constance, les indispensables pour mener votre stratégie vers la réussite

Mener une stratégie marketing ne vous amène pas toujours vers la réussite. Il arrive parfois que vos actions marketing échouent ? Pas de panique ! Prendre du recul et comprendre les causes de votre échec peuvent aussi avoir du bon, et vous permettre de mieux rebondir. C’est en tombant qu’on apprend ! Alors, rentrons tout de suite dans le vif du sujet : quelles sont les raisons de votre échec ? Si l’on met de côté le contenu, on distingue souvent deux causes majeures : un manque de précision et un manque de constance.


Comment faire preuve de précision dans vos actions marketing ?

Pour être précis, il est d’abord essentiel de dresser votre plan marketing. Le plan marketing, c’est lui qui va vous guider vers une cible précise et éviter de gaspiller vos ressources. Sans plan précis, on tombe vite dans le piège d’adresser le bon message aux mauvaises personnes ou l’inverse. Pour éviter ce scénario, il faut donc dresser un plan marketing incluant :

  • Une compréhension approfondie de votre cible, potentiellement avec des buyer persona,
  • Votre proposition et votre argument principal de vente,
  • Une section résumant votre objectif et les valeurs de votre marque,
  • Une map du parcours d’achat de vos clients,
  • Votre budget, tant en argent qu’en temps, y compris le détail des ressources allouées à chacune de vos tactiques,
  • Vos objectifs marketing qui vous permettront de mesurer votre succès,
  • La liste des techniques marketing que vous souhaitez utiliser,
  • Un planning de vos actions marketing.

Si cette liste peut paraître longue, cela n’est en rien insurmontable tant que vous agissez méthodiquement et étape par étape.

La constance, un levier essentiel qui mène vers la réussite !

Garder une constance dans vos actions est essentiel pour construire une audience sur la durée, être favorisé par les moteurs de recherche ou développer votre marque progressivement. Pour être constant, il faut agir en faisant le moins d’efforts possible. Oui, oui, vous avez bien lu, le MOINS d’efforts possible. Pourquoi ? Et bien, parce que les principaux freins pour garder une constance sont le manque de temps et d’énergie. Le moins cela vous demandera d’efforts, le plus vous garderez une constance sur le long terme

Pour y parvenir, il faut déterminer et simplifier le “quoi” et le “comment”. Le quoi, c’est le contenu que vous allez diffuser. Pour ne pas passer de longues heures quotidiennement à trouver des sujets pour votre contenu, prenez une fois le temps de dresser votre stratégie de contenu s’étalant sur plusieurs mois en listant les dates, événements et sujets d’intérêts. L’idée n’est pas de graver votre plan dans le marbre – il faudra évidemment garder une certaine flexibilité pour vous adapter à vos performances – mais plutôt de préparer à l’avance les opportunités à venir pour pouvoir agir plus rapidement le moment venu. Le comment, quant à lui, c’est l’ensemble de vos processus. Vous pouvez chercher à les simplifier dès que c’est possible et également rédiger des modes opératoires pour ceux que vous ne maîtrisez pas encore parfaitement. Cela vous permettra de retrouver l’information facilement.

En agissant avec constance, précision et régularité, vous ne pourrez que constater votre progression et la réussite de votre stratégie.

Le plan 30-60-90 jours, ce qu’il faut savoir

Le marketing nous pousse à travailler simultanément sur de nouvelles stratégies et à s’adapter sans cesse aux nouvelles tendances. Si ce renouveau constant est captivant, il peut parfois vous éloigner de votre réel objectif. Pour aligner vos efforts avec vos objectifs, la méthode 30-60-90 jours peut s’avérer très utile.

La méthode 30-60-90 jours, késaco ?

Le plan 30-60-90 cible les premiers jours d’un projet avec une étape d’analyse tous les 30 jours. Cela permet de rendre ces 3 premiers mois productifs.

Ce plan doit mettre en avant les objectifs que vous vous êtes fixés, via vos efforts marketing sur une période de 3 mois. Il définit également les tactiques à mettre en place pendant cette période afin d’atteindre vos objectifs. En tout, il doit inclure : 

  • L’objectif que vous vous êtes fixé
  • L’analyse de votre stratégie actuelle et les actions pour atteindre cet objectif
  • Vos objectifs marketing clés
  • Les actions qui vous aideront à atteindre ces objectifs
  • Les partis responsables, en interne comme en externe
  • Un planning
  • Les mesures du succès

Définir vos objectifs

La première étape est donc de définir votre objectif, il vous faut donc considérer votre rôle dans la croissance de votre entreprise. Êtes-vous en charge d’augmenter les revenus de votre entreprise, en charge d’une certaine zone géographique ou encore de développer une ligne de produit ? C’est à partir de là, et en gardant à l’esprit un objectif atteignable avec les ressources et le calendrier imposé, que vous pourrez définir votre ligne de conduite. 

Faire un bilan de vos performances

Une fois l’objectif définit, analysez votre progression actuelle vers cet objectif et identifiez les points bloquants vous empêchant de l’atteindre. Pensez notamment à identifier les points faibles de votre parcours d’achat.

Mettre en place le plan 30-60-90

Votre situation actuelle et votre objectif en main, il ne vous reste plus qu’à déterminer comment parcourir le chemin restant. C’est ici que le concept des 30-60-90 jours rentre en jeu. Déterminez les tâches que vous devez réaliser durant chacun des trois mois. Définissez également les parties prenantes de chaque tâche afin d’avoir une vue d’ensemble de votre stratégie et de pouvoir prévenir les points bloquants. Par exemple, si une personne doit terminer une tâche avant que la suivante puisse commencer, cette seconde tâche sera retardée si la première prend du retard. Il vaut alors mieux assigner une autre personne à cette seconde tâche pour éviter tout risque de retard.

Cette approche vous permettra d’établir un plan robuste sur plusieurs mois et d’avoir une vue d’ensemble sur vos différentes stratégies tout en gardant à l’esprit votre objectif. Enfin, cette structure est particulièrement efficace pour les entreprises opérant selon un calendrier trimestriel puisque les 90 jours peuvent parfaitement se calquer sur le calendrier opérationnel de l’entreprise.

L’importance de l’expérience utilisateur dans le SEO

L’importance du SEO n’est un secret pour personne : au mieux votre site est référencé, au plus il génère de trafic et donc, offre davantage d’opportunités de convertir des visiteurs en clients. S’il existe de nombreuses techniques pour améliorer son SEO, l’une d’entre elle est néanmoins encore trop souvent négligée : l’optimisation de l’expérience utilisateur, ou UX.

Améliorer l’expérience utilisateur

L’expérience utilisateur représente la qualité de l’expérience vécue par les utilisateurs lorsqu’ils naviguent sur un site web. Pour avoir une UX de qualité, il faut se poser les bonnes questions : peut-on facilement naviguer à travers les différentes pages ? Les temps de chargements ne sont-ils pas trop longs ? Le design de mon site est-il assez clair et aéré ? 

Améliorer votre expérience utilisateur aura alors le double avantage de rendre votre site à la fois agréable pour l’utilisateur, mais aussi d’améliorer votre référencement, soit deux facteurs qui peuvent vous aider à convertir.

L’expérience utilisateur : un atout pour votre référencement

Dans les faits, les moteurs de recherche ne dévoilent pas leur algorithme, il est donc difficile de savoir quels paramètres sont pris en compte dans le référencement des sites web. Toutefois, on est certain d’une chose : la qualité du contenu et l’expérience utilisateur ont un rôle à jouer dans votre référencement. On sait par exemple que les sites web les plus performants sur mobile et ayant des temps de chargement faibles, sont favorisés par les moteurs de recherche.

Quand vous souhaitez améliorer l’expérience utilisateur de votre site web, la première étape est donc de réduire les temps de chargement. Pour y parvenir, réduisez la taille des fichiers, diminuez le nombre d’éléments sur votre page, réduisez le temps de réponse de votre serveur et hébergez vos vidéos sur des plateformes externes. 

L’expérience utilisateur passe également par l’organisation de votre site web. Utilisez une structure et des titres clairs pour faciliter la navigation et aider Google à comprendre l’organisation de votre site. Cette meilleure structure vous aidera également à réduire votre taux de rebond, un autre indicateur pris en compte par Google dans le référencement de votre site. Le bounce rate indique le taux de visiteurs quittant votre site sans avoir accédé à une autre page que celle par laquelle ils sont entrés. Une bonne structure et des call to action amèneront vos visiteurs à naviguer davantage sur votre site et donc mécaniquement réduire votre taux de rebond. Cela a également l’avantage d’allonger la durée des sessions de vos visiteurs, un autre indicateur pris en compte par Google.

Vous l’aurez donc compris, améliorer l’expérience utilisateur de votre site n’a que des avantages. Et si l’on pourrait croire que rien ne sert de l’améliorer tant que l’on n’a que peu de trafic, ce serait se tromper, car une meilleure expérience utilisateur contribue à un meilleur SEO.

L’autorité de domaine, ou comment quantifier ses performances SEO gratuitement

L’autorité de domaine est un bon indicateur pour comprendre comment votre site web se classe par rapport à celui de vos concurrents. En effet, cet indicateur a été conçu pour vous aider à prédire le classement probable de votre site web dans un moteur de recherche. Attention toutefois, il n’est pas directement utilisé par Google.

Qu’est-ce que l’autorité de domaine ?

Il s’agit d’un score compris entre 1 et 100, qui indique à quel niveau se situent vos performances. Plus le score est élevé, plus votre SEO est performant et a de chance d’obtenir un bon classement dans les pages de résultat d’un moteur de recherche. Ce score est calculé à l’aide d’un modèle de machine learning prédictif prenant en compte différents facteurs tels que la qualité des backlinks, le nombre de domaines référencés, le classement des keywords ainsi que d’autres méthodes de SEO tels que l’optimisation des pages et des métadonnées.

Se positionner face à la concurrence

Bien que cet indicateur ne soit pas utilisé par Google, il reste très utile pour avoir une idée de ses performances. Afin de bien comprendre votre score, il faut le mettre en perspective face au score de vos concurrents. En effet, il est possible que votre score sur une requête donnée soit faible, mais qu’il soit relativement élevé comparé à celui de vos concurrents. Dans ce cas, vous apparaîtrez avant eux dans les résultats du moteur de recherche. Gardez à l’esprit que selon les industries, les scores sont plus ou moins hauts.  Certains secteurs référencés par des sites à forte autorité tels que Forbes ou Wikipedia, bénéficieront d’un score boosté, tandis que d’autres tels que des restaurants n’auront pas cet avantage.

Apprendre à bien être référencé grâce au SEO

Pour consulter l’autorité de domaine d’une page, différents outils gratuits sont à disposition tels que Moz et Ahrefs ou encore Majestic. Pour obtenir le score d’une page, entrez simplement son adresse URL et comparez votre score à celui de vos concurrents.

Pour améliorer votre score d’autorité de domaine, vous pouvez utiliser les méthodes SEO classiques, en gardant à l’esprit qu’il s’agit d’un projet de longue durée. Produire du contenu qualitatif peut être une stratégie réussie pour recevoir plus facilement des backlinks et des contacts avec d’autres sites web. Pensez également à auditer la qualité de vos backlinks car certains peuvent avoir un impact négatif sur votre score de domaine d’autorité. Pour les empêcher d’affecter votre score, des outils tels que Google Search Console sont très utiles.

En bref, retenez surtout que l’autorité de domaine est un des meilleurs moyens de quantifier vos performances SEO !

La personnalisation de contenus en marketing B2B

Faut-il personnaliser son contenu en marketing B2B ?

Si la réponse à cette question est oui en B2C, elle peut paraître moins évidente en B2B. Seismic et Demand Metric se sont posés la question et ont réalisé une étude approfondie sur le sujet.

Selon cette étude, 60% des entreprises personnalisent leur contenu. Parmi celles-ci, 48% ont trouvé le contenu personnalisé plus performant tandis que 32% l’ont trouvé beaucoup plus performant. Avec de tels résultats, on peut se demander pourquoi les 40% d’entreprises restantes ne personnalisent pas leur contenu.

La technologie, un frein à la personnalisation ?

Toujours selon Seismic et Demand Metric, seulement 14% des répondants ne perçoivent pas les intérêts de la personnalisation. Les 86% restants font quant à eux face à des problèmes de ressources : un manque de technologie, un manque de bande passante, ou encore l’absence des données nécessaires.

En raison de ces limites technologiques, un quart des répondants a affirmé réaliser le processus de personnalisation entièrement manuellement tandis que plus de la moitié utilise un mélange de processus automatisés et manuels. Il est donc très rare d’entièrement automatiser la personnalisation, en cause la technologie, qui reste la principale limite. Les répondants ont également affirmé que, lorsque possible, le geo-targeting et la personnalisation par profil démographique étaient les stratégies les plus efficaces.

Quel niveau de personnalisation et quel type de contenu ?

L’étude s’est également intéressée au niveau de personnalisation idéale. Les résultats de l’étude montrent que les meilleurs résultats sont obtenus lorsque 20% à 40% du contenu est personnalisé. Cependant, l’écart bien que significatif, n’est pas écrasant. Ne traitez donc pas cette information comme une vérité absolue, mais plutôt comme une indication à adapter selon votre contenu. 

L’étude poursuit en s’interrogeant sur le type de contenus à personnaliser pour obtenir les meilleurs résultats. Ici encore, il n’y a pas de vérité absolue. Les résultats varieront en fonction de votre cible et de vos objectifs. Pour vous aider dans votre processus de test, vous pouvez reprendre la méthodologie de l’étude qui établit cinq types de personnalisation différents : le contenu personnalisé pour une industrie, une entreprise, un type d’acheteur, un contact particulier et une étape du processus d’achat.

Selon l’étude, personnaliser le contenu selon une industrie est très populaire, pour un type d’acheteur ou une entreprise un peu moins, tandis qu’il est assez rare de personnaliser pour un contact particulier.

Pour résumé, si l’efficacité de la personnalisation n’est plus à démontrer, la technologie pour y parvenir est encore limitée et son ROI n’est donc pas toujours convaincant. La personnalisation n’est donc pas un « must-have » pour le moment. Toutefois, à mesure que la technologie s’améliore, elle ne cessera d’être de plus en plus efficace. Il s’agit donc sans aucun doute d’une stratégie à suivre de très près dans les années à venir.

Comment mener à bien une stratégie d’expansion ?

Lorsqu’une entreprise s’agrandit, le marché dans lequel elle opère évolue, ses clients peuvent changer et ses produits se développer. Pour vous guider dans cette évolution, un peu de théorie s’impose. 

Avez-vous déjà entendu parler des matrices stratégiques ? Ces matrices font partie du plan marketing et sont d’une aide précieuse dans vos prises de décisions stratégiques

Voici trois matrices indispensables à connaître :

La matrice d’Ansoff

Développée en 1957 par le mathématicien du même nom, la matrice d’Ansoff illustre la relation entre un produit et son marché cible ainsi que les risques de cette combinaison. Il s’agit d’une grille à quatre cases sur laquelle l’axe-x présente les produits nouveaux et les produits existants tandis que l’axe-y présente les marchés nouveaux et les marchés existants. La matrice contient quatre stratégies d’expansion : 

  • La diversification : introduire un nouveau produit dans un nouveau marché
  • Le développement de produit : introduire un nouveau produit dans un marché existant
  • Le développement de marché : introduire un produit existant dans un nouveau marché
  • La pénétration de marché : vendre davantage un produit existant dans un marché existant

Chacune de ces stratégies est plus ou moins risquée, la diversification étant la plus risquée et la pénétration de marché la plus sûre. Déterminer la stratégie la plus adaptée pour votre business vous aidera à savoir où investir vos ressources. 

Matrice Ansoff 1

La matrice BCG

La matrice BCG a été créée en 1968 par le fondateur du Boston Consulting Group. Tout comme la matrice Ansoff, elle prend la forme d’une grille à quatre cases et s’applique à un marché donné. Ici, l’axe-x indique si les parts de marché sont faibles ou élevées tandis que l’axe-y indique si le potentiel de croissance est faible ou élevé. On retrouve alors quatre catégories de marché potentiel :

  • Cash cow (ou vaches à lait) : C’est là où la croissance est faible, mais où il y a de fortes parts de marché. Il s’agit de votre source de revenu la plus fiable.
  • Dog (ou poids morts) : Il s’agit des produits ayant une faible part de marché et un faible potentiel de croissance. Il est conseillé d’éviter ce type de marché, car il n’y a pas de perspective à long-terme et pas de succès existant sur lequel se reposer.
  • Question mark (ou dilemmes) : Ici, les parts de marché sont faibles, mais il y a un fort potentiel de croissance. Vous ne pouvez pas être sûr du succès de votre offre, mais il y a un réel potentiel.
  • Star (ou vedettes) : Il s’agit du ou des produit(s) ayant une forte part de marché et un fort potentiel de croissance. Il s’agit des marchés avec le plus de potentiel, mais ils sont souvent les plus restreints.

Identifier à quelle catégorie appartiennent les différents marchés dans lesquels vous êtes présents vous aidera à orienter votre stratégie future.

Matrice BCG

Les 5 forces de Porter

Les 5 forces de Porter ont été présentées pour la première fois dans un livre du professeur du même nom, à l’Harvard Business School en 1980. Elles se concentrent sur les facteurs externes qui pourraient impacter votre succès. Il s’agit de ces facteurs :

  • Les concurrents existants
  • Le risque de nouveaux entrants
  • Le risque de produits de substitutions
  • Le pouvoir de négociation des acheteurs
  • Le pouvoir de négociation des fournisseurs

Chacun de ces éléments externes influencera votre compétitivité dans un marché donné. Il est donc fondamental de les considérer afin de connaître votre force concurrentielle.

5 forces de Porter

En utilisant conjointement ces 3 méthodes, vous serez en mesure de comprendre parfaitement le potentiel d’un marché, votre force concurrentielle et les investissements auxquels vous devrez vous consacrer; un concentré de toutes les informations nécessaires pour mener à bien votre stratégie d’expansion.

Qu’est-ce que le marketing vertical ?

Lorsque l’on parle de marketing personnalisé, il est important de définir de quel niveau de personnalisation nous parlons. Une stratégie classique s’adresse à tous, tandis qu’une stratégie ABM s’adresse à quelques comptes clés. Si on cherche un entre deux, on retrouve alors les stratégies de marketing vertical, qui consistent à concentrer nos efforts marketing vers un type d’entreprise bien défini.

Cibler une audience niche

L’idée est donc de cibler vos efforts vers une audience niche et non pas vers une industrie, (telle que la santé, le commerce de détail ou encore la finance) comme peut le faire le marketing horizontal. On parle de stratégie verticale lorsque le ciblage va plus loin, en s’adressant à un certain profil d’entreprise, dans un secteur donné, en fonction par exemple de l’activité de l’entreprise ou de son niveau de maturité.

Imaginons que vous commercialisez un outil de gestion dédié au secteur du commerce de détail et que votre outil soit particulièrement performant pour gérer un grand nombre de références. Dans ce cas, il peut intéresser l’ensemble du secteur, mais il sera particulièrement intéressant pour les entreprises ayant de nombreuses références. Ces dernières doivent donc être votre cible verticale.

Effectuer des recherches sur votre base de clients, mais pas que !

Afin de définir les critères à prendre en compte pour votre ciblage vertical, concentrez vos recherches sur votre base de clients et sur l’ensemble du marché que vous adressez. Vous pouvez par exemple consulter votre base clients en vous posant les questions suivantes :
– Qu’est-ce que vos clients ont en commun en termes d’industrie, de taille et de revenus ?
– Quelle(s) entreprise(s) achète le plus vos solutions ?
– Quel(s) client(s) est-il le plus facile à convaincre ? 

S’intéresser à votre base de clients, c’est primordial ! Mais n’oubliez pas de regarder le marché dans son ensemble et d’identifier les entreprises ayant un besoin auquel vous pourriez répondre. Une fois identifiées, posez-vous les bonnes questions :
– Quels sont les sujets qu’elles recherchent ?
– Sur quels canaux de communication sont-elles actives ?
– Quel format de contenu préfèrent-elles ?
– Quel type de message résonne avec elles ? 

Répondre à ces questions vous apportera les informations nécessaires pour créer du contenu impactant, afin d’entrer en contact avec elles.

 

Qu’importe la taille de votre entreprise, le marketing vertical vous aidera à prioriser vos efforts et votre attention là où ils auront le plus fort impact. En effet, il est plus efficace de se concentrer sur les cibles les plus susceptibles d’être convaincues, que de tenter d’attirer toutes les entreprises avec une stratégie de masse. Par ailleurs, étudier votre cible à travers une stratégie verticale vous aidera à mieux la comprendre, mieux comprendre ce qui la différencie du reste du marché, et ainsi continuer d’améliorer votre stratégie voir vos solutions afin de toujours mieux la servir.

Comment attirer des comptes clés avec l’ABM ?

L’account-based marketing, ou ABM, peut aider à transformer des prospects à forte valeur en clients, puis à étendre leur engagement à travers le temps, grâce à une approche sur mesure

Si les stratégies d’ABM sont souvent associées avec des tactiques publicitaires, elles peuvent également être implémentées à travers différents canaux et techniques

Voici 4 façons d’intégrer de l’ABM à la stratégie de votre site web :

Faire du sur-mesure

Pour séduire votre cible, faites du sur-mesure ! Créer du contenu personnalisé, adapter son site, créer des pages web sur mesure référencées ou non, et accessibles grâce à un lien dédié : autant de possibilités qui vous permettront de mettre en avant votre proposition de valeur, spécifique à votre cible.

Pour appuyer la personnalisation et répondre aux questions de vos prospects, l’installation d’un chatbot peut s’avérer très intéressante. Conçu sur mesure, le chatbot doit être capable de répondre précisément aux attentes de votre cible et de l’aider dans son processus de décision. Par exemple, il peut faciliter la comparaison entre votre solution et celle de vos concurrents.

Capitaliser sur vos ressources

Capitalisez et exploitez vos ressources : si votre cible a participé à l’un de vos événements, vous pouvez par exemple les solliciter par e-mail, à l’aide de ressources en lien avec les sujets pour lesquels elle a démontré un intérêt. Cela vous permettra de rester engagé avec votre cible et de lui montrer votre intérêt envers ses besoins. Vous pouvez également présenter des cas clients concrets qui permettront de mieux comprendre votre offre et d’avancer dans le processus de vente.

Développer l’engagement

L’ABM peut également être utile pour développer vos partenariats actuels. En effet, si l’ABM consiste à acquérir de nouveaux comptes cibles, il sert également  à étendre l’engagement de vos comptes avec votre entreprise. Pour y parvenir, vous pouvez produire du contenu destiné à vos clients actuels, les aidant à tirer au maximum profit de leur engagement et à les guider vers des opportunités d’upsell. Ici, vous pouvez utiliser plusieurs approches : choisir de mettre en avant ce que votre offre apporte déjà à votre client afin de le convaincre de votre importance, l’inciter à renouveler, voire à envisager d’approfondir son partenariat. Autrement, observez les fonctionnalités de votre offre que vos clients n’exploitent pas pleinement et montrez-leur le potentiel qu’ils pourraient en tirer. Ici, l’objectif est d’être le plus concret possible, en apportant par exemple des chiffres clés ou un calculateur de ROI, que vos prospects pourront utiliser avec leurs propres variables.

Avec ces techniques, vous devriez pouvoir vous adresser avec succès à vos comptes cibles. L’ABM est toutefois une stratégie sur-mesure, à l’opposé d’une stratégie à grande échelle. Il est donc important de s’assurer qu’elle corresponde à votre situation avant d’investir dans une telle stratégie.

Quel type de contenu choisir pour votre content marketing ?

Le marketing de contenu joue un rôle fondamental dans le succès de votre entreprise. Il vous permet d’établir votre crédibilité, d’augmenter la visibilité de votre marque et de générer des leads. Mais pour obtenir tous ces effets positifs, il est essentiel que votre contenu soit aligné avec les besoins de votre audience. Pour être sûr que ça soit bien le cas, il est possible de mener une content gap analyse (analyse des écarts de contenu). 

L’analyse des écarts de contenu

Vos écarts de contenu sont les contenus qui pourraient intéresser votre client idéal, mais que vous n’avez pas encore créés. L’analyse vise à mettre en perspective le contenu que vous avez déjà créé, avec votre compréhension des intérêts de votre client idéal, afin d’identifier les opportunités. On vous présente les quatre étapes pour mener une telle analyse :

1.  Dressez le plan du parcours d’achat de vos clients

Ce dernier illustre comment vos clients identifient leur problème, font des recherches et achètent un produit ou une solution qui vient résoudre ce problème. Ces trois étapes prennent aussi le nom de prise de conscience, considération et décision. Dresser ce parcours d’achat vous aidera à identifier le type de contenu que vous devez créer. 

Durant la prise de conscience, les clients potentiels cherchent à comprendre leur problème. L’idéal est donc de leur fournir du contenu neutre qui explique leurs difficultés et leurs challenges. Durant l’étape de la considération, vous voulez les aider à comparer différentes solutions. Vous pouvez par exemple leur apporter des informations sur vos différentes offres et solutions. Enfin, lors de l’étape de décision, vous cherchez à renforcer leur décision. Proposez-leur par exemple des démonstrations ou des informations plus techniques.

2.  Identifiez les attentes de votre audience

Pour définir et identifier ce que votre audience recherche réellement, vous pouvez vous interroger sur les centres d’intérêts et les difficultés de votre cible. Pour y parvenir, l’idéal est de dresser le buyer persona de votre client idéal. Cela pourra également vous aider durant de nombreuses autres étapes de votre campagne marketing. Si vous manquez d’informations, n’hésitez pas à interroger directement vos clients via un questionnaire. Ils apprécieront toujours le fait de se sentir écouté et cela vous assurera de produire un contenu qui leur plaira. 

3.  Le benchmark, un allié de taille !

Pensez également à observer ce que font vos concurrents. Une simple visite sur leur site web et leurs différentes plateformes vous aidera à identifier les types de contenus les plus populaires.

4.  Réalisez un audit de votre site web

Désormais, vous devriez avoir une bonne idée du contenu qui intéresse vos clients. Il ne vous reste alors qu’à analyser votre propre site web afin d’identifier les contenus qui vous font actuellement défaut. Pensez également à mettre en relation vos différents contenus avec votre parcours d’achat pour comprendre à quel moment ils sont susceptibles d’intéresser vos clients.