Comment tirer profit du contenu généré par l’utilisateur en B2B

Le user-generated content, précieux allié des entreprises

Le contenu généré par l’utilisateur, ou user-generated content (UGC), est le contenu créé par un individu extérieur à une entreprise au sujet de cette entreprise, de ses produits ou de ses services. Qu’il s’agisse d’une vidéo YouTube, d’une photo Instagram, d’un billet de blog, ou encore d’un avis sur Amazon, l’UGC est un précieux allié des entreprises. Perçu comme plus authentique, il aura encore davantage de poids dans l’opinion de vos prospects que votre propre message.

Le roundup post, de plus en plus populaire

Ce contenu est si efficace que des entreprises comme Disney ont construit des campagnes de communication entières autour du contenu produit par leurs clients. En B2B, les roundup posts sont l’un des formats les plus populaires. Il s’agit d’articles ou de billets de blogs faisant le tour des meilleurs d’un domaine, qu’il s’agisse des meilleurs produits, entreprises, services, personnalités, campagnes, etc. Ces articles sont le plus souvent rédigés et publiés par les médias spécialisés dans un domaine. Il s’agit donc d’earned media pouvant avoir un effet très positif sur votre SEO et un moyen efficace de promouvoir votre marque organiquement. Lorsqu’une opportunité se présente d’être inclus dans un article, il ne faut donc pas hésiter.

Encourager vos clients à donner leur avis 

En B2B, la première forme d’UGC est cependant l’avis des clients. Si certains le donneront d’eux même, il est souvent nécessaire de les encourager à le faire. Bien souvent, un potentiel client va effectuer l’essentiel de ses recherches sans même entrer en contact avec une entreprise. S’il peut voir que d’autres personnes en dehors de l’entreprise laissent des avis sur les raisons pour lesquels ils ont aimé un produit ou un service et les bénéfices qu’ils en ont tirés, cela leur permet d’avoir confiance dans le produit ou le service en question. Ces avis peuvent être laissés sur des agrégateurs ou directement sur le site web de l’entreprise sous la forme de témoignage. Les témoignages peuvent améliorer le taux de conversion tandis que les avis sur des sites externes peuvent améliorer le trafic du site web de l’entreprise et améliorer sa crédibilité.

Une entreprise peut également encourager la création d’UGC en ouvrant la conversation sur les plateformes numériques. Par exemple, une question ouverte ou un sondage sur LinkedIn peut amener nombre de ses clients à commenter, ce qui aura de très nombreux bénéfices. En s’engageant avec ses clients existants, elle améliorera ses relations avec ces derniers, tout en améliorant son référencement sur les différentes plateformes. 

Dernier atout, l’étude de cas

Enfin, une entreprise peut réaliser une étude de cas présentant la façon dont l’un de ses clients bénéficie de sa solution. Bien que le contenu soit publié par l’entreprise, il raconte l’histoire d’un client et paraîtra donc bien plus authentique auprès des potentiels clients.

En bref, l’UGC permet à une entreprise de se connecter avec ses clients et stimuler la croissance de sa communauté. L’idée est d’arrêter de considérer l’entreprise et ses clients comme deux entreprises distinctes et de les voir comme un groupe de personnes travaillant ensemble pour faire face à un challenge commun.

L’étude de cas : incontournable pour renforcer la confiance en sa marque

En marketing, l’un des principaux objectifs est de développer la confiance envers votre marque, qu’il s’agisse de la confiance de vos prospects comme celle de vos clients actuels. L’étude de cas est un outil idéal pour y parvenir : rien de tel que qu’un cas concret de l’un de vos clients pour améliorer la confiance en votre entreprise.

Qu’est-ce qu’une étude de cas ?

Une étude de cas prend la forme d’une interview visant à extraire autant d’informations utiles et pertinentes que possible du client que vous choisirez de mettre en avant. Avant tout, il vous faut donc choisir le bon client en fonction de son usage de votre solution et de ses résultats. Une fois la perle rare trouvée, il vous faut la convaincre de participer. Sachant qu’une étude de cas bien écrite sera bénéfique à la fois à votre entreprise et à la sienne cela ne devrait pas être le plus difficile. Pensez toutefois à bien lui exposer les raisons et votre manière de procéder. Prenez également en compte que votre client prend de son temps pour répondre à vos questions, soyez donc le plus flexible possible. Si votre interlocuteur n’est pas disponible, n’hésitez pas à lui proposer d’échanger en visioconférence, au téléphone ou encore par e-mail.

Définir l’objectif de votre étude de cas

Une fois que vous avez défini les formalités, il vous faut clarifier votre objectif afin de savoir quelle direction prendre durant l’interview. Pour vous aider, répondez aux questions suivantes : que voulez-vous que vos lecteurs tirent de cette étude de cas ? Voulez-vous mettre en avant une solution ? Voulez-vous améliorer votre brand awareness ? Etc. Une fois que vous aurez défini votre objectif, vous pourrez organiser un brainstorming afin de trouver les questions les plus pertinentes pour l’atteindre. 

Organiser votre interview

N’hésitez pas à communiquer ouvertement votre objectif avec le client interviewé, il appréciera la transparence et cela lui permettra de mieux vous répondre. Pensez également à lui demander s’il aimerait partager certaines informations. Il est fort probable qu’il ait des éléments intéressants à vous échanger auxquels vous n’aurez pas forcément pensé. Dernière étape avant de commencer l’interview, envoyez lui votre liste de question. Cela lui donnera le temps de se préparer, d’éviter d’être pris au dépourvu et de considérer ce qu’il souhaite ou ne souhaite pas communiquer. Cela vous assurera de ne pas rater des informations de qualité.

Dernière étape : la mise en page 

Une fois que vous avez collecté toutes les informations dont vous avez besoin, il ne vous reste plus qu’à formater votre document final. L’objectif est de rendre l’information le plus digeste et compréhensible possible. L’étude de cas doit également pouvoir être consultée en une poignée de minutes. N’hésitez donc pas à prendre des libertés et créer des paragraphes pour faciliter la lecture. Pensez également à mettre en avant les chiffres clés ainsi que certaines citations. Une fois le document préparé, pensez à le faire relire par votre client avant de le publier. Une fois son feu vert obtenu, il ne vous reste plus qu’à diffuser votre étude de cas pour alimenter votre stratégie d’inbound marketing.

 

 

Améliorer son parcours client pour augmenter sa rétention

Attirer pour mieux retenir

Pour qu’une entreprise performe elle ne doit pas se contenter d’attirer de nouveaux clients, elle doit également s’assurer qu’ils restent. Pour y parvenir, il est essentiel de s’assurer de la qualité du parcours client. En effet, l’expérience autour de votre solution est aussi importante que la solution en elle-même.

Construire une map

Pour garantir la qualité de votre parcours client, la première étape est de le définir et de dresser une map de sa situation actuelle. Cette map prend le plus souvent la forme d’une frise chronologique, format facilement compréhensible et illustrant les étapes par lesquelles vos clients passent. Il est néanmoins possible que certains clients reculent d’une étape avant d’avancer à une autre et changent de trajectoire. Il est donc important de garder cela à l’esprit lors de l’analyse de votre map.

Pour la dresser, il vous faut déterminer les différents stades de votre parcours client ainsi que les données quantitatives et qualitatives à mesurer. Cela inclut notamment la mesure du sentiment ou de la volatilité. Ces données vous aideront par la suite à segmenter votre base de clients entre ceux appréciant leur expérience client et ceux ne l’appréciant pas. Vous pourrez ensuite mettre en place des actions ciblant les clients non satisfaits afin de rectifier le tir.

Identifier les points de contacts

Autre point important, l’identification des points de contact entre votre entreprise et vos clients. Un point de contact est une situation dans laquelle un consommateur s’engage avec votre entreprise. Cela peut être à travers un email, un appel, un ticket avec le support, ou encore un chatbot. Vous pouvez également considérer l’utilisation de votre produit et les visites de votre site web, pensez toutefois à différencier ces interactions passives, des échanges directs. Une fois que vous avez défini vos points de contact, il vous faut mesurer leur impact : était-ce un échange proactif ou réactif ? Une expérience positive ou négative ? Est-ce que cela a fait avancer le client dans le parcours client ou au contraire reculer ?

Une fois cette map prête, vous pouvez commencer à mesurer des données et à observer la façon dont vos clients suivent votre parcours client. Ces observations vous permettront de comprendre à quel rythme ils avancent, quand et pourquoi entrent-ils ou sortent-ils et quelles sont leurs attentes. Avec ces informations, vous pourrez réaliser un quick win en faisant de petites améliorations qui feront une grande différence.

Pour aller plus loin, il vous faudra utiliser vos analyses afin de concevoir votre parcours client idéal en repartant de zéro. L’idée n’est plus d’améliorer l’existant, mais de dresser votre objectif final. Une fois cet objectif dressé, il ne vous restera plus qu’à entreprendre de grands travaux sur votre parcours client afin de le rapprocher, étape après étape, de votre parcours client idéal. 

     

     

    Le smarketing, ou comment aligner les équipes commerciales et marketing autour d’objectifs communs

    Aligner efficacement les deux équipes pour garantir des résultats optimaux

    Le smarketing consiste à rassembler les équipes commerciales et marketing dans le but de créer des objectifs communs et d’améliorer leur coordination afin d’augmenter la génération de leads, acquérir davantage de clients et augmenter les revenus de l’entreprise. 

    Pour y parvenir, le plus important est d’aligner les objectifs des deux équipes. Si leur objectif final est le même – augmenter les revenus de l’entreprise – elles peuvent avoir des objectifs intermédiaires opposés. 

    Répondre à un objectif commun

    L’entonnoir de vente se divise en trois étapes majeures : la reconnaissance de la marque, la considération et la décision. Mesurer le nombre de contacts à chacune des étapes du tunnel et les taux de conversion peuvent aider une entreprise à déterminer si elle va ou non atteindre ses objectifs. Les équipes marketing et commerciales sont responsables de différentes parties du tunnel. Alors que l’équipe marketing s’occupe de la phase allant d’attirer des visiteurs à générer des leads qualifiés, l’équipe commerciale est responsable de transformer ces leads qualifiés en vente. Chaque étape du tunnel dépend du succès de l’étape précédente, il est donc essentiel que chacune des deux étapes ait une visibilité complète sur les performances de l’autre et qu’elles collaborent tout au long du processus. En se concentrant uniquement sur les parts du tunnel dont elles sont responsables et en cherchant à gonfler leurs propres KPIs, les équipes commerciales et marketing peuvent être contreproductives pour l’entreprise dans son ensemble. 

    Afin d’aligner leurs objectifs, il est donc préférable de considérer le revenu final comme principal indicateur de performance. Ainsi, les objectifs des deux équipes seront mieux alignés, ce qui les amènera à collaborer.

    Mettre en place une stratégie de smarketing

    Afin de s’assurer que leur collaboration soit un succès, les deux équipes peuvent établir un accord entre services auxquelles elles doivent se tenir. Par exemple, l’équipe marketing peut s’engager à livrer un certain nombre de leads tandis que l’équipe commerciale peut s’engager à recontacter les leads un certain nombre de fois. Ce type d’accord peut également servir à définir précisément ce qu’est un lead qualifié afin d’éviter l’incompréhension et s’assurer que les deux parties poursuivent bien le même objectif. Ici, l’idée est vraiment d’échanger, communiquer, et s’assurer d’être sur la même longueur d’onde.  

    Gardez toutefois à l’esprit que tout ne fonctionnera pas parfaitement dès le départ et que de nombreux ajustements seront probablement nécessaires. C’est pourquoi, il est important que les deux équipes se fournissent mutuellement des feedbacks. Ces feedbacks pourront ensuite être utilisés pour réajuster l’accord entre services, les objectifs ou encore s’échanger des best practices et mettre à jour les buyer personas.

    Pensez également à exploiter toutes les fonctionnalités de votre CRM pouvant faciliter votre collaboration. Par exemple, en autorisant chacune des deux parties à consulter les progrès de l’autre ou encore automatiser des rappels pour relancer les prospects. L’équipe marketing peut également taguer les leads qualifiés comme tels dans le CRM afin de faciliter la tâche de l’équipe commerciale. Selon les cas de figure et les logiciels, il existe de nombreuses façons créatives d’améliorer votre collaboration.

    Le b.a.-ba du marketing B2B

    Seule une lettre distingue le marketing B2C du marketing B2B mais pourtant, beaucoup de choses les différencient. Alors même si l’on peut souvent faire des parallèles entre les deux, il est important de connaître les spécificités du B2B.

    Le marketing B2B représente l’ensemble des techniques marketing des entreprises qui concentrent leurs activités sur le commerce inter-entreprises. On tient là la première différence majeure avec le B2C dont découle toutes les autres. En B2C, les biens et les services sont destinés à la grande consommation et aux particuliers, on a donc une masse de petits clients. En B2B, une poignée de clients, dit grands comptes, peut représenter une part importante du chiffre d’affaires d’une entreprise.

    Compte tenu de cette distinction et du montant des transactions, le processus d’achat est bien plus développé en B2B. Si les consommateurs B2C peuvent céder aux achats compulsifs, ce n’est jamais le cas en B2B. Le processus d’achat s’articule toujours autour de cinq phases majeures :

    1. La prise de conscience du besoin

    Il vous est possible de contribuer à cette prise de conscience de bien des manières (commerciaux, publicité, contenu) pour prendre une longueur d’avance sur la concurrence.

    2. La définition du produit/prestation

    Une fois le besoin identifié par le prospect, il va effectuer de premières recherches pour obtenir davantage d’informations et dresser son cahier des charges. Une bonne présence sur le web vous aidera déjà à rentrer dans la liste de considération du prospect.

    3. La recherche de fournisseurs et la présélection

    C’est la suite naturelle de l’étape précédente, la recherche de fournisseurs ou de prestataires. Encore une fois, votre présence sur le web joue un rôle capital dans cette étape.

    4. La négociation

    Après avoir sélectionné une poignée de fournisseurs ou prestataires potentiels, le prospect va vouloir négocier pour obtenir le meilleur tarif possible. Si vous arrivez jusqu’ici, c’est que vous avez fait du bon travail et vous pouvez laisser les équipes commerciales prendre le relai.

    5. La décision finale

    Une fois que le prospect a toutes les informations en main, il va décider si vous êtes ou non l’heureux élu.

    Avec un processus si complexe, vous vous en doutez, l’acquisition de clients l’est également. Attendez-vous à ce que chaque acquisition prenne du temps et agissez en conséquence : diffusez du contenu continuellement afin de rester dans l’esprit de vos cibles et multiplier les points de contact. Assurez-vous également que l’ensemble de vos actions soit cohérent. Pour y parvenir, n’hésitez pas à aligner vos équipes de marketing et de ventes : c’est ce que l’on appelle le smarketing. Cette collaboration vous permettra de plus facilement identifier les buyer personas (que votre équipe vente connaît très bien) et améliorera votre taux de conversion. Enfin, ne négligez pas l’importance de la fidélisation. Compte tenu de la difficulté d’acquérir de nouveaux clients, et de leurs importances, vous ne souhaitez pas avoir à renouveler le processus à chaque fois. Évitez donc de considérer vos clients actuels comme acquis et redoublez d’efforts pour vous assurer de leur satisfaction et donc, de leur fidélité

    6 conseils pour réussir vos événements virtuels

    Depuis mars 2020, les salons virtuels professionnels ne cessent de gagner en popularité. Selon Bizzabo, spécialiste du domaine, 93% des organisateurs d’événements marketing prévoient d’investir davantage dans les événements virtuels à l’avenir. Et pour cause, ils rencontrent un grand succès. En effet, ils sont 80,2% à affirmer atteindre une audience plus grande tandis que 54% des personnes s’inscrivant à un événement y assistent vraiment.

    À mesure que le format se démocratise, de plus en plus d’événements sont organisés. Si l’opportunité est intéressante, il faut savoir se distinguer de la concurrence

    Nous vous présentons nos 6 conseils pour réussir vos évènements virtuels, et vous distinguer de la concurrence :

    1. Collaborer avec les équipes commerciales pour organiser vos événements

    Elles pourront apporter leurs idées de sujets et vous aider à identifier les axes de discussion. Par ailleurs, elles pourront vous permettre d’obtenir des feedbacks sur vos événements et savoir quels sujets ont résonné avec votre audience. Comptez également sur les commerciaux pour communiquer sur l’événement et apporter un bon nombre de participants.

    2. Permettre à votre audience de s’engager

    Lorsqu’une personne participe à un événement virtuel, elle s’attend à une proposition dynamique et à pouvoir s’exprimer. Autrement, elle n’a qu’à lire un rapport pour avoir la même information. N’hésitez donc pas à animer votre événement en multipliant les intervenants, en activant leurs caméras, en proposant des sondages ainsi qu’en terminant votre événement par une session de questions et réponses.

    3. Tenir des événements exclusifs en comité réduit

    Si vous avez la possibilité d’organiser un événement de grande ampleur, il n’y a pas de raison de s’en priver. Cependant, ces derniers nécessitent d’importantes ressources là où un salon en plus petit comité est plus simple à organiser. Par ailleurs, les participants peuvent apprécier le sens de l’exclusivité et la possibilité de facilement s’exprimer.

    4. Concevoir votre propre process
     

    L’organisation de chaque évènement vous apportera de l’expérience et des connaissances qui facilitera l’organisation du suivant. N’hésitez pas à utiliser ces connaissances pour concevoir votre propre process. Cela vous permettra non seulement de gagner en efficacité, mais également de concevoir un format dans lequel vos participants réguliers trouveront leurs repères.

    5. Réaliser des partenariats avec d’autres acteurs de votre écosystème

    En coproduisant un événement virtuel avec un autre acteur de votre écosystème non-concurrent, vous cumulerez vos audiences respectives. Lorsque le sujet s’y prête, ce type d’événement est donc un bon moyen d’élargir votre propre audience. Pensez toutefois qu’il vous faudra probablement échanger les informations des participants avec l’entreprise partenaire.

    6. Exploiter l’évènement au maximum

    Vous avez fourni énormément d’efforts pour organiser un événement, il serait dommage de ne pas en profiter autant que possible. Pensez à enregistrer l’événement pour pouvoir exploiter ce contenu. Vous pouvez par exemple diffuser l’enregistrement sur votre site web ou publier des extraits sur les réseaux sociaux. Ainsi, votre événement continuera d’alimenter votre stratégie d’inbound marketing pour les jours voir les semaines à venir.

       

       

      Comment établir son plan marketing B2B

      Définir votre ligne conductrice grâce au plan marketing

      Le plan marketing B2B définit et met en place toutes les actions qui vous aideront à atteindre vos objectifs sur une période donnée. Véritable feuille de route de vos campagnes marketing, il vous permettra de vous assurer de la cohérence de l’ensemble de vos efforts et de communiquer efficacement avec vos collaborateurs.

      Les étapes clés pour concevoir votre plan marketing

      1. L’analyse de marché

      Pour commencer, il faut partir au plus large et réaliser une analyse du marché et de la concurrence. Selon votre budget et vos besoins, il est possible de faire appel à un institut d’étude pour réaliser une étude sur mesure, réaliser votre étude vous-même auprès de vos clients, ou tout simplement utiliser les ressources déjà disponibles pour faire votre propre analyse. Vous pouvez notamment utiliser la méthode SWOT, véritable b.a.-ba du marketing. Pour rappel, cette méthode consiste à établir un diagnostic interne (forces et faiblesses) et externe (menaces et opportunités) de la situation. Lister ces différents éléments vous aidera à prendre de la hauteur sur la situation et à ne rater aucune piste. Envisagez également de réaliser un benchmark approfondi de la concurrence, pour vous aider à mieux vous situer vis-à-vis de ces derniers et ainsi comprendre comment est perçue votre société, ainsi que son positionnement.

      2. Fixer vos objectifs

       

      Une fois cette première étape terminée, vous devriez en savoir plus sur la direction que vous souhaitez prendre. Il est désormais question de se fixer des objectifs. Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège de l’objectif trop ambitieux ou trop vague. Pour l’éviter, rien de tel que la méthode SMART : Specific, Measurable, Achievable, Relevant et Time-Bound – ou en français : Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. En utilisant cette méthode vous serez assuré de pouvoir traquer vos progrès afin de voir si vous êtes sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs.

      3. Définir votre cible

       

      La prochaine étape est de définir vos cibles commerciales, c’est-à-dire quels sont leur rôle, leur profil sociaux démographiques, leurs défis, leurs objections, mais également leurs objectifs professionnels. Connaître tous ces éléments ainsi que leurs canaux de communication préférés, vous aidera à mettre en place vos actions.

      Une fois cette étape terminée, il vous faut définir votre plan d’action, à savoir l’ensemble des leviers marketing que vous allez utiliser : création de contenu, référencement naturel, réseaux sociaux, emailing, campagnes de publicité, etc. : les leviers sont nombreux et ont chacun leurs forces et faiblesses. Pour en savoir plus sur ces derniers vous pouvez lire nos articles dédiés.

      4. Planification et budgétisation
       

      Les deux étapes suivantes sont directement liées à la conception du plan d’action, il s’agit de planifier le lancement de vos actions et d’établir un budget. Et pour cause : pour savoir quelles actions vont être réalisées il faut connaître votre budget, et pour établir votre planning, il faut savoir quelles actions vous allez réaliser.

      5. Définir vos KPI (Key Performance Indicator)

      Il ne vous reste alors plus qu’une étape, et pas des moindres : la définition des KPI à suivre. Sans KPI, impossible de savoir si vos efforts portent leurs fruits ou non, et autant dire que personne n’aime naviguer à l’aveugle. Tous les canaux de communication regorgent de KPIs intégrés : Google Analytics, le taux d’ouverture d’un mail, l’engagement sur les réseaux sociaux, etc. Vous n’avez donc qu’à faire votre choix en fonction de vos objectifs et des leviers marketing que vous utilisez.

      Vous voilà désormais prêt à lancer votre plan d’action en accord avec votre plan marketing. Gardez à l’esprit que même si établir un plan marketing est une tâche fastidieuse, il n’est pas gravé dans le marbre pour autant. Si vous constatez que vous vous éloignez de vos objectifs, n’hésitez pas à l’adapter.

       

       

      Comment et pourquoi mener des études marketing ?

      Définir une stratégie marketing

       

      Si l’on parle souvent de marketing opérationnel en B2B, il ne faut pas pour autant négliger la partie stratégie. Comme son nom l’indique, l’objectif est de définir ou de redéfinir la stratégie de votre entreprise afin de l’adapter aux besoins du marché. Pour vous guider dans cette tâche, vous pouvez vous reposer sur le marketing research, notamment sur des études consommateur. Ces dernières sont bien connues dans le monde du B2C, car elles sont plus simples à réaliser avec des produits de grande consommation. Elles s’avèrent toutefois très utiles dans le monde du B2B et vous apporteront une meilleure connaissance de vos clients, qui vous permettra à la fois d’améliorer votre stratégie marketing, mais aussi d’aiguiller la conception de vos produits ou solutions.

      Recueillir des insights

      S’il y a bien un mot à retenir en marketing research, c’est le mot insight. L’insight, c’est une constatation rendue possible grâce à la perception d’un consommateur qui permet à une entreprise de cibler une situation en particulier. En marketing research, on mène des études afin d’en tirer des insights sur les consommateurs et sur le marché. Ces études peuvent être menées par des instituts spécialisés, mais cela peut rapidement être très coûteux. Si vous avez des attentes et un budget plus faible, vous pouvez également mener des études en interne à l’aide de votre base CRM. Gardez toutefois à l’esprit que ce travail nécessite des compétences bien particulières et qu’il est préférable d’avoir un collaborateur spécialisé.

      Une étude marketing peut vous apporter une grande variété d’informations en fonction de vos objectifs : comprendre comment votre marque est perçue,  ce que vos clients veulent, qui sont vos concurrents, mesurer la satisfaction de vos clients, découvrir la customer journey ou comment vos clients ont découvert et acheté votre produit ou service, ainsi qu’établir des personas qui vous aideront à concevoir vos campagnes marketing.

      Définir vos objectifs

      Il est capital de bien définir votre objectif et de ne pas trop vous disperser au sein d’une même étude. Définissez votre besoin en profondeur afin de ne rien oublier. Il serait dommage de ne pas obtenir une information utile simplement car vous n’y avez pas pensé dans la conception de votre étude. L’objectif de l’étude va également définir la méthodologie à suivre : qualitative ou quantitative. Une étude qualitative peut consister en un questionnaire à questions ouvertes, mais il s’agit le plus souvent de discuter directement avec les répondants afin de collecter leur opinion. Ce type d’étude permet d’obtenir des informations très détaillées, mais cela peut prendre du temps et l’analyse est plus difficile, car les résultats ne sont pas chiffrables. Il est impossible de savoir si les opinions que vous avez collectées sont partagées par nombre de vos clients ou simplement par une minorité. Ce type d’étude est donc idéal pour aborder un sujet sur lequel vous n’avez que peu de connaissances afin de comprendre ce qui se passe et d’obtenir des pistes qui ouvriront votre réflexion

      Au contraire, une étude quantitative démarre d’une sélection de pistes et vise à les vérifier et les quantifier. Ici, vous guidez les répondants avec des questions prédéfinies et des réponses fermées. Cela vous permet de vous assurer que les réponses sont standardisés et qu’elles pourront être mesurées. Vous pourrez ainsi en tirer des KPI sur lesquels appuyer vos décisions

      Une fois que vous avez défini vos objectifs il ne vous reste plus qu’à concevoir un questionnaire dans le cadre d’une analyse quantitative ou le déroulé des interviews dans le cadre d’une analyse qualitative. Vous pouvez ensuite envoyer votre questionnaire à votre base CRM, commencer à collecter des réponses et les analyser afin d’en tirer les précieux insights. Il ne vous reste plus qu’à les exploiter afin d’améliorer la stratégie de votre entreprise !

       

      Concevoir un buyer persona

      Cibler et personnaliser vos campagnes marketing grâce au buyer persona

      Concevoir un buyer persona peut s’avérer très utile pour personnaliser vos campagnes marketing. Le buyer persona est une personne fictive, dotée d’attributs et de caractéristiques sociales et psychologiques qui représentent un groupe cible. Cela inclut entre autres l’âge et donc la génération, la profession, le secteur ou encore les objectifs. Ce sont autant d’informations qui vous aideront à cibler avec précision une population afin de garantir les meilleurs résultats. 

      Définir qui sont vos buyers personas

      Vous l’aurez compris, le buyer persona peut être un allié précieux, à la fois pour vos équipes marketing comme pour vos équipes commerciales. Voyons comment construire un persona. Plusieurs étapes sont primordiales pour faire de votre persona la base de toutes vos interactions clients. 

      Dans un premier temps, vous devez vous demander qui sont vos clients et comprendre leur processus de décision et challenges au sein de leur marché. Ensuite, prenez le temps de contacter des décisionnaires afin d’en apprendre plus. Vous pouvez contacter directement vos clients, mais également utiliser votre réseau et chercher des profils sur LinkedIn. N’hésitez pas à envoyer de nombreux messages, même si le risque de rejet est élevé, il suffit de quelques répondants pour pouvoir concevoir vos personas.

      Identifier leurs attentes

      Une fois que vous avez trouvé un répondant, posez lui des questions afin d’en apprendre autant que possible sur les sujets importants pour vous. Cela inclut notamment : 

      • Leur rôle
      • Leurs responsabilités
      • Leurs objectifs
      • Leurs difficultés et comment votre solution pourrait les aider ? 
      • Leurs partenaires en interne et qui sera concerné par votre offre ? 
      • Qui d’autre prendra part au processus de décision et d’évaluation et quel sera leurs rôles ?
      • Quelle place prendra votre solution dans leur entreprise ?

      Construire une personnalité à vos buyers personas

      Pour dresser un profil type, il faudra définir une identité comportementale à votre buyer persona.

      Interrogez-vous sur l’histoire de votre persona, ses hobbies et ses activités. Posez-vous les questions : quelle est sa relation avec mon entreprise, est-il déjà client ? Quels sont ses motivations pour faire appel à mes prestations ? Qu’est-ce qui le retient d’acheter mes solutions ?

      Concevoir le persona 

      Toutes ces questions vous aideront à la fois à concevoir vos buyer personas, mais également à comprendre qui sont leurs partenaires en interne et quel est leur rôle. Une fois que vous les avez posées à un certain nombre de décisionnaires, il ne vous reste plus qu’à les segmenter en fonction des résultats. Si vous observez des similitudes entre les réponses de plusieurs répondants, cela signifie qu’ils peuvent être représentés par un même buyer persona. En fonction du niveau de précision que vous souhaitez, vous pouvez vous contenter des informations les plus importantes ou bien aller plus loin dans le détail et diviser un buyer persona en deux en fonction de caractéristiques supplémentaires qui diffèrent entre les deux. Encore une fois, cela dépend de vos besoins.

      6 duos de contenus malins

      Travailler sa leadgen, son positionnement ou sa notoriété grâce à des contenus est devenu un essentiel de la trousse du parfait marketeur BtoB. Les acteurs de la tech ne font pas exception à la tendance, renforcée par une année 2020 que l’on peut qualifier de virtuelle à bien des égards.

      Si l’on entend beaucoup parler des bienfaits du webinar ou de l’impact SEO des articles de blog, on entend bien moins parler de la mixologie des contenus

      Saviez-vous, par exemple, que les newsletters BtoB sont principalement consultées via mobile, et que, de ce fait, elles représentent un canal parfait pour mettre en valeur vos podcasts ?

      1- La landing page et le livre blanc : le duo traditionnel

      Pourquoi ce duo ?

      • Ce duo est connu de tous. Il est familier et bien accepté en BtoB. Pourrait-on dire un indémodable ?
      • Ce levier marketing de contenus est utilisable sur le long terme.
      • L’association de ces contenus permet de participer aux actions de leadgen (à requalifier pour un nurturing efficace).

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • A/B testez ! La landing page parfaite n’existe pas. Le secret ? Créez plusieurs landing pages.
      • L’email délivrant le livre blanc doit inviter à une autre action pour garder le lien avec votre interlocuteur.
      • Place au teasing ! N’hésitez pas à mettre en avant d’autres contenus dans les pages de votre livre blanc.

      2- Le cahier pratique et la success story : le duo best-seller

      Pourquoi ce duo ?

      • Le prospect se projette grâce à une vision opérationnelle confirmée par un témoignage concret.
      • Le cahier offre un contenu didactique qui se voit prouvé en fin de document, c’est un combo redoutable pour convaincre.
      • Ce duo est adaptable en print comme en digital !
      • Le combo est peu connu en BtoB, ce qui le rend novateur aux yeux de vos audiences. C’est le best-seller Eckert Mathison !

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • Imposez la synergie et la réciprocité entre les 2 composants du duo.
      • L’email délivrant le cahier pratique doit inviter à une action, toujours !
      • N’oubliez pas le CTA pour aider votre cible à confirmer son engagement.

      3- L’infographie et l’article de blog : le duo SEO

      Pourquoi ce duo ?

      • Le mariage de ces contenus à forte valeur ajoutée permet un excellent impact SEO.
      • L’article de blog peut être snacké et partagé sur les réseaux sociaux dont l’audience apprécie les infographies.
      • Ce duo conserve un fort impact sur le long terme et peut se recycler facilement.

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • Pensez à la complémentarité des composantes de ce duo. L’article doit développer le contenu illustré dans l’infographie et cette dernière doit permettre une compréhension rapide du sujet !
      • Pour que le duo fonctionne, il est essentiel de penser à votre audience et à ses attentes à la lecture de l’article.
      • Ce duo pourrait même devenir un très bon trio avec la newsletter !

      En tenant compte de ces trois variables vous serez en mesure d’adopter votre communication à vos interlocuteurs afin d’assurer que votre message soit bien compris et apprécié à sa juste valeur. 

      4- Le site web et le webinar : le duo expertise

      Pourquoi ce duo ?

      • Les webinars sont souvent laissés pour compte une fois la présentation terminée mais l’on peut aisément capitaliser sur le replay en l’associant à son site web.
      • Ce combo présente l’avantage de nourrir votre site web afin de montrer votre expertise. Même si le webinar commence à dater, de nouveaux seront postés et tout historique a une valeur certaine aux yeux des visiteurs.
      • Le duo peut permettre de générer des lead (à requalifier) si on choisit de donner l’accès au webinar en échange de coordonnées professionnelles.

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • Contextualisez, datez et décrivez précisément les webinars visibles sur votre site web pour ne pas duper votre audience.
      • Invitez au clic avec des CTA bien choisis.

      5- Le podcast et la newsletter : le duo nurturing

      Pourquoi ce duo ?

      • Ce combo de contenus s’assemble parfaitement en raison de leur amitié avec le mobile !
      • Leur alliance permet également de dynamiser votre emailing en lui donnant une perspective sonore.
      • Le duo podcast / newsletter vise à renforcer l’engagement dans le cadre de votre démarche de nurturing.

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • Un encart dédié à un podcast dans chacune de vos newsletters peut créer un rendez-vous audio attendu de votre audience.
      • Si le podcast est partagé au format vidéo, il s’agit d’une bonne opportunité pour diriger votre lecteur sur votre compte Youtube.

      6- Le one page marketing et le motion design : le duo conversion

      Pourquoi ce duo ?

      • L’impact du one page marketing est renforcé par l’utilisation du motion design qui porte un message synthétique et pédagogue dès l’atterrissage du visiteur.
      • La vidéo peut également être utilisée pour acquérir des visiteurs sur votre one page en la partageant sur d’autres canaux tels que les réseaux sociaux BtoB.
      • Le duo est un excellent moyen de convertir votre audience car il dit tout de vous !

      Les conseils Eckert Mathison ?

      • Avoir une belle réciprocité et définir un storytelling affuté sont des conditions essentielles à la réussite du combo.
      • Invitez au clic avec des CTA bien choisis.

      Le conseil de pro ? Veillez à inscrire la création de vos contenus dans une stratégie globale inbound marketing. Envie d’échanger à propos de votre approche de contenus ?

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