Le snack content pour prévenir les petits creux

Le snack content est depuis quelques années, une arme redoutable dans les stratégies d’Inbound Marketing. A l’origine utilisé surtout en marketing BtoC, Il est de plus en plus présent en marketing BtoB.

Le snack content en quelques mots

Comme la plupart des concepts marketing innovants, la définition du snack content est encore floue, et ses limites sont en perpétuelle évolution. L’idée de base est de créer du contenu de marques de qualité adapté aux fils d’actualité des réseaux sociaux. Les publications doivent être assez fréquentes, courtes, simples, pétillantes et surtout adaptées au format mobile.  L’enjeu est  alors, de capter immédiatement l’attention au milieu du flot permanent d’information sur les réseaux. Cela doit permettre de susciter une émotion positive pour entraîner le partage de la publication. Comme son nom l’indique, le but d’un snack est d’être consommé rapidement et de produire un petit moment de plaisir.

Avantages et inconvénients du snack content     

Le snack content vous permet, tout d’abord, d’améliorer votre fréquence de publication avec du contenu plus régulier. De plus, votre contenu n’étant pas publicitaire il est prioritaire sur les réseaux, au même titre que les publications personnelles. Comme il se partage facilement, il améliore l’engagement du consommateur. Vous créez donc des liens plus forts avec votre communauté.

Mais, attention, le snack content peu être un piège redoutable pour une marque non préparée.  L’erreur classique est de penser que ces petites publications nécessitent moins de travail ou moins  de réflexion que le reste de votre contenu. Au contraire, dans l’idéal elles découlent d’une vraie stratégie et s’intègrent parfaitement dans votre plan de communication. Cela revient à faire la même qualité mais plus vite et donc avec une équipe plus agile. Ne vous lancez pas, par exemple, dans la réalisation d’une vidéo sans scénario, sans story-board et surtout sans agence.

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Le snack content : Pour qui ?

Les marques qui ont une histoire à raconter ou un lancement de produit qu’elles veulent original peuvent utiliser le snack content. Mais il faut avoir un contenu fort derrière. En effet, le snack content doit reposer sur un contenu conséquent, sinon cela revient un peu à une coquille vide. Ce qui peut être idéal pour une entreprise BtoB, c’est de découper, par exemple, un contenu imposant existant en une série de snacks cohérents.

Il est important de rappeler que même si vous devez publier plus fréquemment, la qualité doit toujours primer sur la quantité, sinon c’est votre stratégie d’Inbound Marketing qui risque d’en pâtir.

Entre hard et soft social selling, notre cœur balance

Dans l’univers BtoB, le social selling correspond à l’utilisation des réseaux sociaux pour booster les ventes. Les actions possibles et les objectifs sont nombreux, mais deux grandes tendances se font face : le hard et le soft social selling.  Alors, place au tête à tête. Vous choisirez, ensuite, celui qui vous conviendra le mieux.

Le hard social selling : Le Don Juan

Le hard social selling, comme le personnage de Molière, multiplie les conquêtes sans vraiment se soucier de la qualité. Il ne se souviendra sûrement pas de votre nom dans une semaine. Il repose en grande partie sur l’automatisation des processus de gestions des réseaux. L’objectif est de viser large pour avoir, au final, quelques retours. Les entreprises misent alors, sur une stratégie de mass following. Par exemple, elles vont chercher sur LinkedIn les professionnels de l’IT et pour tous les suivre sans juger de la pertinence des contacts. Les leads générés permettent de contacter les prospects de façon automatique avec un message générique. De la même manière, elles automatisent le partage de contenu d’autres pages. Cela permet d’en tirer partie sans avoir à produire le sien. Le tout étant de profiter des réseaux sociaux sans investir beaucoup de temps dans leur gestion.

Le soft social selling : Le Gendre idéal

C’est un peu celui qui vous apportera des fleurs et une carte personnalisée, mais qui vous parlera de mariage au deuxième rendez-vous. Cette solution est plus subtile, plus qualitative, mais demande beaucoup plus de temps. Les entreprises vont contacter de façon personnelle les profils qu’elles jugent vraiment intéressants. La clé est de donner l’impression d’une authenticité relationnelle entre l’entreprise et le prospect. Un autre point fort du soft social selling est la diffusion de contenu propre qui permet d’attirer naturellement des contacts. Mais cette relation vous demandera un investissement de temps important et les premiers résultats ne sont pas immédiats.

Alors, quel est votre type ?

Dans l’optique d’une stratégie d’inbound marketing  cohérente on vous recommande, bien sûr, le gendre idéal. Mais attention, n’oubliez pas pour autant le Don Juan. Il vous assurera la communication aussi bien  dans les moments de relâche que les périodes chargées comme celles d’un lancement de produit.

Le content marketing, clé de voûte de votre stratégie d’Inbound Marketing BtoB

Le content marketing, marketing de contenu en français, semble s’imposer comme la grande tendance pour le marketing BtoB en 2018. Il découle d’une volonté des entreprises à vouloir s’adapter au nouveau processus d’achat de leurs clients.

Qu’entendons-nous par marketing de contenu ?

Le marketing de contenu peut être compris simplement comme la création et la diffusion de contenu de qualité sur ses réseaux et sites internet afin de promouvoir son offre, ses services. Il fait partie intégrante de l’Inbound marketing puisque ce n’est plus l’entreprise qui va chercher les prospects, mais les prospects qui viennent à l’entreprise. Les leads générés sont alors immédiatement qualifiés.

Pourquoi  opter pour le marketing de contenu ?

Ce changement de stratégie répond à une transformation de l’acte d’achat. Maintenant, les prospects se renseignent, jugent du sérieux et de la qualité de l’offre par eux-mêmes avant de consommer. Ils prennent donc la décision d’achat après s’être correctement informés. Le marketing de contenu est donc là pour capter l’attention du prospect et par la suite influencer, positivement et subtilement l’acte d’achat.

Le prospect, et plus particulièrement en BtoB, aime penser qu’il a le contrôle sur ses décisions, qu’il agit rationnellement, c’est l’empowerment du consommateur. Le marketing de contenu permet alors de s’immiscer au plus tôt dans le processus décisionnel du prospect  en lui fournissant de l’information de qualité en le laissant penser qu’il est seul maître de ses décisions.

Le marketing de contenu permet donc d’améliorer l’image de marque, de trouver ou qualifier des prospects et de fidéliser les clients.

Comment mettre en œuvre son marketing de contenu ?

En BtoB, plus que de persuader les prospects, il faut les convaincre. Le contenu produit doit donc être clair, précis et prouver aux prospects que l’entreprise est experte dans son domaine et lui assurer la réalisation de ses objectifs.

Le marketing de contenu passe alors, par exemple, par la rédaction de livres blancs, d’articles de blog, de story telling ou encore la réalisation de webinars. Le tout est de fournir aux prospects de l’information de qualité éloignée des discours commerciaux et d’apporter des réponses aux questions qu’ils se posent.

Mais attention, la clé réside aussi dans l’organisation et l’anticipation. Il vous faut bien orchestrer votre stratégie de contenu. Pensez donc à réaliser un planning éditorial. Et pensez également à bien définir quel support vous utiliserez pour atteindre quel objectif. Le but final du marketing de contenu est d’attirer le prospect, le convertir pour en définitive le convaincre. Cela sera possible si vous savez adresser le bon contenu au bon moment et à la bonne cible.

L’atout RGPD

Une nouvelle année qui commence avec son lot de bonnes résolutions, d’objectifs, mais aussi de contraintes… Tout comme la RGPD, savant acronyme pour parler de Règlement Général de la Protection des Données. Pas de scoop, ici, puisque tout le Milieu ne parle que de ça depuis des jours, des semaines, des mois… C’est l’enjeu de 2018 pour toute entreprise. Le compte à rebours est lancé puisque le 25 mai 2018 approche, date à laquelle les entreprises devront être mises en conformité.

Le monde Pro. est aux abois . Partout sur la toile, on découvre pléthore d’articles sur les “X étapes à suivre pour se mettre en conformité…”, “les enjeux…”, “Ce qu’il faut savoir…” Bref, avec un bon accompagnement et de bons outils vous vous en sortirez très bien. C’est parce que la DATA est le nerf de la guerre du marketing que les technologies évoluent vers des solutions de Customer DATA Platform garanties conformes RGPD. En vous équipant d’un tel outil, vous serez gagnant sur tous les plans. En plus de devenir un visionnaire, une pointure du nurturing, un expert du parcours utilisateur, un saint de la réglementation… vous vous éviterez quelques amendes salées à payer. Soyez gagnant-gagnant !

Oui, c’est compliqué, oui, c’est chronophage, oui, ça fait peur… parce que c’est une remise en question forcée du fonctionnement et de la culture de l’entreprise. Mais cette révolution vécue comme une corvée pour certains peut être vue de manière positive. En effet, les entreprises identifiées conformes RGPD deviendront marqueur de confiance. Leurs clients et collaborateurs auront l’assurance de la mise en place d’une politique de confidentialité et de sécurité appropriées. À la manière d’un label, d’une norme qualité, la mention “déclarée conforme RGPD” sera un véritable levier de fidélisation, de communication, de marketing… et bien sûr de prospection.

Attention il ne faut pas oublier de rappeler que les données sont l’or noir du XXIe siècle… Alors oui, le RGPD fait râler, mais il vaut le coup !

Mauvaise passe pour le retargeting publicitaire

Coup dur dans le monde de la publicité digitale, les nouvelles mesures de protection des données personnelles prises par Apple avec Safari 11, pénalise fortement le reciblage publicitaire.

En effet, la nouvelle fonctionnalité « Intelligent Tracking Prevention » restreint drastiquement le retargeting publicitaire auprès des internautes. Les cookies seront dorénavant conservés pendant seulement 24h et définitivement effacés après 30 jours sans nouvelle visite du site par l’internaute.

Une des premières entreprises françaises a en payé les frais est l’un des géants du reciblage publicitaire, Criteo, qui voit le cours de son action s’effondrer à la Bourse de New York. Criteo estime que son activité subira une baisse de 22% en 2018 suite à cette mesure d’Apple.

Il devient désormais capital de s’approprier ses propres données quand on sait que les consommateurs réclament de plus en plus leur droit au respect de la vie privée et que des mesures plus strictes seront mises en place dès l’arrivée de la RGDP en mai 2018. La CDP (Customer Data Platform) est alors la solution pour détenir ses propres données et les faire fructifier afin de scorer ses cibles et de les transformer en client… Tout en prenant plaisir à faire un joli pied de nez aux nouvelles règles du géant de l’Informatique, ce qui ne gâche rien.

Le smarketing, la solution pour optimiser les performances des sales et du marketing

Une étroite collaboration entre les départements marketing et sales peut sembler être une évidence pour beaucoup.

Mais, on constate que dans beaucoup trop de structures, ces deux entités communiquent peu. Au lieu de collaborer, ils ont, au contraire, plutôt tendance à se renvoyer la balle quand ça coince. Or, une étroite collaboration est essentielle pour le bien-être de l’entreprise. On parle désormais de smarketing – une collaboration accrue entre les départements des ventes et du marketing.

Le smarketing impose une vision et des objectifs communs entre ces deux entités. Une réelle synergie doit être instaurée pour n’en faire qu’une seule et même équipe aspirant aux mêmes objectifs. Les prémices d’une telle collaboration imposent que les deux départements échangent quant à leur métier respectif, les équipes doivent apprendre à connaître les tâches incombant à chacune de ces entités.

Afin d’instaurer une culture du smarketing au sein de votre structure, il vous sera nécessaire d’établir les pratiques suivantes :

  • Définissez ensemble des personas en prenant compte des réalités que rencontre le département ventes.
  • Fixez des objectifs communs et déterminez les rôles de chacun via une convention – SLA (Service Level Agreement) dans laquelle il sera établi que le marketing a pour but de générer des leads et les sales de transformer ces leads en clients.
  • Communiquez et partagez l’information :
    • pour le marketing, en fournissant un historique et une analyse des leads remontés aux sales;
    • pour les sales, en transmettant au marketing un follow-up du traitement des leads.
  • Traquez les performances par un tableau de bord, des rapports mensuels et calibrez vos actions en fonction de celles-ci.

Une solution pouvant faciliter les contacts entre ces deux départements est la position d’inside sales. Celui-ci permettra de qualifier et de trier les leads provenant du marketing aux sales et il pourra ainsi établir un pont entre les équipes.

Un décloisonnement entre ces deux départements est primordial dans le BtoB afin de faire prospérer l’entreprise et cela passe désormais via des objectifs communs auxquels tous aspirent.